DIJON (21) - Musée des Beaux Arts : Statue de Sainte-Véronique (XIVe siècle)

La richesse du Musée des Beaux Arts de Dijon en matière d’œuvres médiévales n'est plus à prouver !

Découvrez ci-dessous l'une des statues de l'école bourguignonne du milieu du XIVe siècle,

celle de Sainte-Véronique présentant le visage du Christ.

 Au Golgotha, Sainte-Véronique essuya le visage du Christ pendant sa Passion, recueillant

ainsi sur son linge la Sainte Face.

Debout, Sainte-Véronique est figurée le visage guimpé et la tête recouverte d'un voile.

De ses mains, elle étend et présente le drap sur lequel figure l'empreinte du visage du Christ.

Visage du Christ

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CAIRANNE (84) - Les remparts médiévaux et le donjon des Templiers

Bâti en hauteur, le village de Cairanne a conservé une bonne partie de ses remparts

dont l'origine remonte sans à la période où les Templiers étaient seigneurs

des lieux ; ces derniers furent remplacés par les Hospitaliers dès

1307 et ensuite par le pape Jean XXII en 1317.

Les premiers remparts remonterait à 1123, date à laquelle l'Ordre du Temple

possède le village de Cairanne. Un donjon "templier" subsiste toujours.

De ces fortifications du début du XIIe siècle, il ne reste sans soute que les fondations

car, au début du XIVe siècle, sous l'impulsion du nouveau seigneur des

lieux, le pape Jean XXII, celles-ci furent reconstruites.

 Actuellement, le village de Cairanne comporte encore trois tours rondes et carrées

et trois portes (d'Autan, du Sergent et des Exès).

 Archères

 Porte du Sergent

 Porte d'Autan

Remontant apparemment au XIe siècle puis remaniée au XIIe puis au XXe siècle,

le donjon ou tour des Templiers est un bâtiment rectangulaire conservant

une partie de ses contreforts.

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ROCHEMAURE (07) - Chapelle Notre-Dame des Anges

Bâtie sur les hauteurs de Rochemaure et à l'abri des remparts médiévaux,

la chapelle Notre-Dame des Anges est un édifice religieux

remontant au début du XIIIe siècle.

 Construite en pierres basaltiques noires, cette chapelle encore empreinte d'architecture

romane appartient, par son style, aux édifices typiques du gothique provençal.

Des chapelles furent ajoutées au sanctuaire d'origine, au cours du XVe siècle.

En 1596, elle subit les destructions des Huguenots de passage.

La façade partiellement reconstruite après le passage des Huguenots, affiche un portail

gothique en ogive à trumeau central surmonté d'un blason armorié.

Au-dessus, oculus ébrasé semble remonter au début du XIIIe siècle.

 Clocher peigne à deux ouvertures et personnages insérés dans la maçonnerie

La partie supérieure du clocher, reconstruite après 1596, comporte des personnages

réemployés dans le parement et qui semble dater de l'époque romane.

 Portail latéral sud de facture gothique avec son linteau à arc en accolade fleuronné

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