SAINT-MAURICE-DE-GOURDANS (01) - Eglise Saint-Maurice (XIIe-XVIe siècles) (Intérieur)

En poussant la porte de l'église de Saint-Maurice de Gourdans, on découvre une nef unique
romane voûtée en plein cintre et encore couverte de fresques.

La nef unique présente sur ses murs un décor d'arcature en plein cintre et elle est séparée

en deux par un arc doubleau.

Le chœur se compose ici d'une abside centrale accostée d'un absidiole au nord et une au sud.

Nef - Chapiteau à feuilles grasses et tête de moine ou religieux

Nef - Chapiteau à palmettes et ours et homme tenant leur bras en l'air et tenant un tenon

Nef - Chapiteau végétal à feuilles grasses, volutes et fleurons

Nef - Chapiteau à palmes et palmettes

Abside centrale et absidiole sud voûtée en cul-de-four

Absidiole nord voûtée en cul-de-four

Absidiole sud voûtée en cul-de-four

Abside centrale voûtée en cul-de-four, ornée d'une fresque figurant le Christ en majesté

dans une mandorle et pourvue d'une arcature à arcs en plein cintre retombant

sur des chapiteaux placés sur des colonnettes

Abside - Détails de l'arcature associant arcs en plein cintre retombant sur des

chapiteaux simples ou doubles posés sur des colonnettes

Abside - Chapiteaux double à décor végétal (palmettes, volutes, fleurons...)

Abside - Chapiteau végétal

Abside centrale - Chapiteau à décor végétal

Abside centrale - Chapiteau figurant deux animaux affrontés

Abside centrale - Chapiteau orné d'un aigle aux ailes déployées

Chapelle nord avec son absidiole voûtée en cul-de-four et

au-devant une cuve baptismale du XVe siècle

Dans un prochain billet, vous découvrirez les fresques de l'église.

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SAINT-GENIS-DES-FONTAINES (66) - Cloître roman de l'ancienne abbatiale

Le petit village de Saint-Genis-des-Fontaines possède un remarquable cloître roman

adossé à une ancienne abbatiale ; il remonte à la seconde moitié du XIIIe siècle.

Vendu comme bien national à la Révolution, le cloître est démentelé entre plusieurs propriétaires.

En 1924, l'antiquaire parisien Paul Gouvert acquiert les trois-quart du cloître en faisant sculpter

également des copies de 23 chapiteaux en véritable marbre rose de Villefranche-de-Conflent.

Disposant alors de deux cloîtres identiques, Paul Gouvert, en fait installer un au domaine

des Mesnuls dans les Yvelines, et l'autre est expédié au Philadelphia Museum of Art.

Un ensemble comportant deux arcs et leurs trois supports complets (chapiteau, colonne et base)

est même offert par Gouvert au Louvre en 1925.

En 1975, l'État rachète le cloître des Mesnuls, constitué de la plupart des éléments d'origine.

Le Musée du Louvre restitue également ses deux arcades en vue de la reconstruction du cloître.

Les pierres exportées aux États-Unis, des copies, restent aux États-Unis.

En 1986, les travaux de réinstallation du cloître commencent et, en 1987, les éléments manquant

sont remplacés par des copies proches des éléments d'origine.

En 1994, le cloître est achevé et les premiers visiteurs peuvent l'admirer.

Les sculptures des chapiteaux sont variées : faune et flore locales, sujets allégoriques, animaux

fantastiques et scènes liturgiques.

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