Le village gardois de Saint-Laurent-des-Arbres présente un ensemble fortifié exceptionnel !
Il associe un donjon féodal, une église fortifié et une tour carrée.
Il associe un donjon féodal, une église fortifié et une tour carrée.
Le donjon
Le donjon ou Tour Jacques Duèze se dresse fièrement au centre du village, à proximité
immédiate de l'église fortifiée. Le rez-de-chaussée remonte au XIIe siècle et les étages
supérieurs furent édifiés au début du XIVe siècle.
Le donjon ou Tour Jacques Duèze se dresse fièrement au centre du village, à proximité
immédiate de l'église fortifiée. Le rez-de-chaussée remonte au XIIe siècle et les étages
supérieurs furent édifiés au début du XIVe siècle.
Un
chemin de ronde ceinturait la tour permettant une observation
panoramique.
Le puissant donjon conservant, en partie, ses mâchicoulis sur corbeaux de pierre,
affichant un parapet crénelé à échauguettes d'angle.
Le dernier niveau du donjon avec ses corbeaux de pierres, vestiges des mâchicoulis,
son crénelage et ses échauguettes placées au angles
Fenêtres (semi-brisée et avec remplage trilobé) et archères de l'étage noble
La partie supérieure du donjon émergeant des toits du village avec son crénelage,
ses mâchicoulis partiellement préservés et ses échauguettes
L'église Saint-Laurent fortifiée
Placée sous le vocable de Saint-Laurent, l'église relevait de l'évéché d'Avignon depuis
que le seigneur des lieux, Laudoyn, en fit don en 919
Située jadis dans une enclave de l'ancien diocèse d'Avignon, l'église romane fut fortifiée,
à partir du XIVe siècle sur ordre de l'évêque Jacques Duèze, futur pape Jean XXII.
ses mâchicoulis partiellement préservés et ses échauguettes
L'église Saint-Laurent fortifiée
Placée sous le vocable de Saint-Laurent, l'église relevait de l'évéché d'Avignon depuis
que le seigneur des lieux, Laudoyn, en fit don en 919
Située jadis dans une enclave de l'ancien diocèse d'Avignon, l'église romane fut fortifiée,
à partir du XIVe siècle sur ordre de l'évêque Jacques Duèze, futur pape Jean XXII.
Le chevet crénelé de l'église surgissant au-dessus des maisons
L'église jouxtant le donjon
Associant une tour-porche crénelée et un clocher fortifié, cette église ressemble
ainsi à un petit château. La maçonnerie est constituée en partie de pierres placées en arêtes
de poisson (opus spicatum) et les parties supérieures offrent un chemin de ronde doté d'archères.
On remarquera la présence de trous de boulins, témoin de l’échafaudage médiéval en bois
Le chevet à trois absides semi-circulaires surmontées d'un parapet crénelé.
Les ouvertures romanes ébrasées sont en plein cintre. Au-dessus de l'abside centrale,
subsiste les trous de boulins d'une ancienne bretèche en bois.
D'autres trous de boulins répartis dans la maçonnerie rappellent le chantier
avec ses échafaudages en bois.
La tour-porche d'entrée fortifiée avec ses meurtrières et son parapet crénelé.
Le portail du XVIIIe siècle a remplacé celui du XIIe siècle.
avec ses échafaudages en bois.
Le portail du XVIIIe siècle a remplacé celui du XIIe siècle.
Base de la tour d'entrée de l'église avec un appareillage en arête de poisson (opus spicatum),
rappelant l'origine de l'édifice du Xe siècle.
rappelant l'origine de l'édifice du Xe siècle.
La Tour de Ribas
Non loin du donjon féodal, s'élève la tour de Ribas, cadre parfait à l'office de tourisme du village.
Cette tour abrite une remarquable maquette représentant la cité telle qu'elle pouvait se présenter
au Moyen-Age avec ses remparts, ses deux portes fortifiées à pont-levis....
Face est avec la porte d'entrée d'origine placée à 3 mètres de hauteur
et le parapet crénelé avec les restes d'une bretèche
et le parapet crénelé avec les restes d'une bretèche
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