Le Birkenfels, château établi sur une éminence gréseuse au flanc nord du Kienberg, à 675 m
d’altitude, est propriété du syndicat forestier Obernai-Bernardswiller,
tout en étant situé sur le territoire de la commune d' Ottrott.
A partir de 1973, l'Association pour la Sauvegarde de l’Architecture Médiévale (A.S.A.M.)
va se préoccuper de l'état du château en l'étudiant et en le restaurant. En 1984, l’Association
pour la Conservation et la Rénovation du Château du Birkenfels est créée.
L’association pour la conservation du patrimoine obernois (ACPO), établie en 1981,
se préoccupe du devenir du château du Kagenfels depuis 2002.
d’altitude, est propriété du syndicat forestier Obernai-Bernardswiller,
tout en étant situé sur le territoire de la commune d' Ottrott.
A partir de 1973, l'Association pour la Sauvegarde de l’Architecture Médiévale (A.S.A.M.)
va se préoccuper de l'état du château en l'étudiant et en le restaurant. En 1984, l’Association
pour la Conservation et la Rénovation du Château du Birkenfels est créée.
L’association pour la conservation du patrimoine obernois (ACPO), établie en 1981,
se préoccupe du devenir du château du Kagenfels depuis 2002.
Vers 1262, Albrecht Wissebeger, ministériel
de l’évêché de Strasbourg et bourgmestre de la
cité à deux reprises, fit édifier en toute illégalité le château du Birkenfels sur
un
terrain appartenant alors à la cité d’Obernai.
A l'époque, la forteresse s'appelle alors le Bergfels.
En 1289, le roi des Romains, Rodolphe de
Habsbourg inféode le Bergfels
à Burckart Beger
avec l’accord des notables d'Obernai qui reçoivent alors une redevance.
En 1434, toujours entre les mains de la famille Beger et fief d’empire, le château semble
en ruines ( «die zarge Birkenveltz»). Les fouilles entreprises sur le site ont démontrer
une reconstruction partielle de la forteresse au début du XVe siècle.
En 1441, alors que les Beger
concluent une paix castrale pour
leurs châteaux de Lingolsheim
et de Schwarzenberg, le château du Birkenfels est apparemment toujours en ruine.
et de Schwarzenberg, le château du Birkenfels est apparemment toujours en ruine.
En 1465, un
châtelain semble présent au Birkenfels selon les archives ; ce qui laisse
imaginer que le château a été quelque peu rétablit.
Mais en 1521, le Birkenfels est à nouveau décrit comme ruiné.
imaginer que le château a été quelque peu rétablit.
Mais en 1521, le Birkenfels est à nouveau décrit comme ruiné.
A agrandir en cliquant sur l'image !
Ce château-fort dont la
construction du donjon n’a pas été achevée
privilégie davantage
l’aspect résidentiel au détriment de l’aspect militaire. D'ailleurs, le Birkenfels
n'a pas de réelle valeur stratégique à l'époque, il a été bâti pour le prestige.
Une rampe d'accès au logis seigneurial se fait depuis la basse-cour située en contrebas.
A l'origine un pont volant permettait de franchir le vide laissé entre les marches et la porte d'entrée.
Porte d'accès à la basse-cour
Les corbeaux de pierre en saillie laissent imaginer une bretèche à cet endroit
Les murs du château sont constitués de pierres à bossage qui permettent notamment
de faire ricocher les boulets projetés et a un aspect esthétique indéniable.
Archères
Les pierres à bossage de différentes tailles
La porte d'entrée du logis seigneurial est défendue sur sa droite par une archère à étrier.
Porte d'entrée du logis seigneurial et du château
Le logis seigneurial s'élève sur trois niveaux, le rez-de-chaussée est garni d'une dizaine
d'archères à niche et les deux autres étages affichent des fenêtres à
coussièges, des restes de cheminées, de latrines et de lavabo.
On remarquera par endroit des traces d'incendie ; les niveaux supérieurs résidentiels
étaient planchéiés et par conséquent sujets aux flammes.
Logis seigneurial
Logis seigneurial - Étage : fenêtres à coussièges
Logis seigneurial - Archères à niche
Intérieur du donjon pentagonal
Trou d'une latrine
Logis seigneurial - Archères à niche
Pour en savoir plus, allez sur les sites suivant :
https://www.acpo.fr
https://www.chateauxfortsalsace.com/fr/chateau/le-chateau-du-birkenfels
Pour finir, je tiens à remercier vivement Stéphane Sablens pour ses prises de vue aérienne,
cela permet d'appréhender le château depuis les hauteurs !
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Copyright - Olivier PETIT - La France Médiévale - 2019 © Tous droits réservés
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