LA FRANCE MEDIEVALE: Retable

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samedi 23 mai 2020

SAINT-THIBAULT-EN-AUXOIS (21) - Retables en bois polychrome (XIVe siècle)

En pénétrant dans l'église Saint-Thibault, ancien prieuré bénédictin, on peut admirer, posés sur
et sous la table d'autel du chœur, un remarquable retable en bois polychrome datant
du XIVe siècle et rappelant la vie de Saint-Thibault de Provins (1033-1066),
avec une Crucifixion au centre du 1er retable.

Saint-Thibaut de Provins vit dans l'entourage de la puissante famille des comtes de Champagne.

Fils d'Arnolf, sa vie est connue grâce à la Vita Sancti Tetbaldi (XIe s) de Pietro della Vangadizza.

Ayant quitté sa famille, il mène une vie d'ermite qui le mène sur les chemins de pèlerinage.

Il meurt le 30 juin 1066 à Sossano près de Vicence (Italie) où il est enterré dans la cathédrale.

Sa dépouille est ensuite transféré en 1074 à l'abbaye N-D de la Vangadizza de Badia Polesine (Italie).

Le pape Alexandre II le canonise en 1073 et une partie de son corps est rapporté

d'Italie en 1075 et des reliques sont dispersées dans différents sanctuaires

dont celui de Saint-Thibault-en-Auxois.

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mardi 6 mars 2018

METZ (57) - Musée de la Cour d'Or : Retable (XVe siècle)

Le Musée de la Cour de Metz conserve, dans ses riches collections médiévales, un

ensemble d’œuvres religieuses fort intéressantes présentées dans la salle

aux arcades du rez-de-chaussée de l'ancien Grenier de Chèvremont.

Je vous présente ici un retable sculpté en Lorraine dans la seconde moitié du XVe siècle.

METZ (57) - Musée de la Cour d'Or : Retable (XVe siècle)

Le centre du retable est occupé par la Crucifixion ; à gauche, on trouve Sainte-Catherine
d'Alexandrie, Sainte-Barbe et un saint évêque ; à droite, Saint-Martin et Saint-Nicolas.

Sainte-Catherine d'Alexandrie couronnée tenant l'épée de sa décapitation de la main droite,
portant un livre de la main gauche ; la roue brisée de son supplice en bas sa gauche.
À ses pieds la tête de l'empereur qu'elle a éconduit !

Sainte-Barbe tenant de sa main droite une tour à trois fenêtres (en référence à son adoration
de la Sainte Trinité) et de sa main gauche la palme du martyre.

Un saint évêque mitré levant jadis deux doigts de la main droite en signe de bénédiction
et tenant de sa main gauche un bâton cruciforme en partie cassé

La Crucifixion : Le Christ cloué sur la croix a perdu ses cuisses et mollets ; à ses pieds
figure probablement l'une des trois Marie. Placés à gauche et à droite de la croix,
la Sainte-Vierge joint ses mains en signe de prière et Saint-Jean l’Évangéliste
pose sa main droite sur son oreille droite tout en tenant un livre sacré.