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samedi 27 juillet 2019

SAINT-THIBAULT-EN-AUXOIS (21) - Gisant de Guy 1er de Thil (XIVe siècle)

Dans la partie gauche du chœur de l'église prieurale de Saint-Thibaut, un enfeu
représentant les funérailles de Guy 1er de Thil sont précédées du gisant
de ce seigneur mort au début du XIIIe siècle.

SAINT-THIBAUT (21) - Gisant de Guy de Thil

SAINT-THIBAUT (21) - Gisant de Guy de Thil

SAINT-THIBAUT (21) - Gisant de Guy de Thil

Le gisant, reposant sur un sarcophage à arcature trilobée, représente Guy de Thil les mains jointes,
vêtu d’une cote d’armes, d'un camail, d'un haubert et de chausses de mailles.

Une longue épée est placée sous son bras gauche, sa tête repose sur un coussin encadré
par deux anges (celui de gauche a été refait) et ses pieds s'appuient sur un lion
accosté de deux moines lisant.

SAINT-THIBAUT (21) - Gisant de Guy de Thil

SAINT-THIBAUT (21) - Gisant de Guy de Thil
Tête de Guy de Thil avec son camail
SAINT-THIBAUT (21) - Gisant de Guy de Thil

SAINT-THIBAUT (21) - Gisant de Guy de Thil
Anges tenant un encensoir
SAINT-THIBAUT (21) - Gisant de Guy de Thil

SAINT-THIBAUT (21) - Gisant de Guy de Thil
Moines assis et lisant
SAINT-THIBAUT (21) - Gisant de Guy de Thil

SAINT-THIBAUT (21) - Gisant de Guy de Thil
Le lion aux pieds de Guy de Thil est un symbole de force et de courage

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Copyright - Olivier PETIT - La France Médiévale - 2019© Tous droits réservés

dimanche 9 octobre 2016

PARIS (75) - Musée du Louvre : Tombeau de Philippe Pot (1477-1483)

L'une des œuvres funéraires médiévales majeures du Musée du Louvre est sans conteste
le superbe et magistral tombeau de Philippe Pot (1428-1493).

PARIS (75) - Musée du Louvre : Tombeau de Philippe Pot (1477-1483)

Philippe Pot, seigneur de La Roche-Nolay et de Thorey-sur-Ouche, diplomate,
chevalier de la Toison d’or et Grand Sénéchal de Bourgogne, était le petit-fils de Régnier Pot,
chambellan du duc de Bourgogne Philippe le Hardi, croisé et chevalier de la toison d’Or.

PARIS (75) - Musée du Louvre : Tombeau de Philippe Pot (1477-1483)

PARIS (75) - Musée du Louvre : Tombeau de Philippe Pot (1477-1483)
Le chien, figurant la fidélité, placé aux pieds du gisant

Philippe Pot fut inhumé dans l'abbaye de Cîteaux dans la chapelle Saint Jean-Baptiste, sous un
magnifique tombeau, mausolée où son gisant grandeur naturelle est supporté par les épaules
de huit pleurants de pierre noire tenant des écus armoriés, rappelant les huit
quartiers de noblesse du défunt.

PARIS (75) - Musée du Louvre : Tombeau de Philippe Pot (1477-1483)

 Saisi comme bien national le 4 mai 1791, ce tombeau, oeuvre d'un sculpteur anonyme,
qui devait être transporté dans l'église Saint-Bénigne de Dijon, alors transformée
en musée, se trouve, depuis 1889, dans les collections d'art médiéval du Musée
du Louvre, au rez-de-chaussée de l'Aile Richelieu.

PARIS (75) - Musée du Louvre : Tombeau de Philippe Pot (1477-1483)
Philippe Pot en livrée armoriée et les mains jointes en signe de prière

PARIS (75) - Musée du Louvre : Tombeau de Philippe Pot (1477-1483)
Le chien, symbole de fidélité, veillant sur l'un des pleurants

PARIS (75) - Musée du Louvre : Tombeau de Philippe Pot (1477-1483)
Philippe Pot en livrée armoriée, casqué (un armet au vantail relevé)
et les mains jointes en signe de prière
PARIS (75) - Musée du Louvre : Tombeau de Philippe Pot (1477-1483)
Armoiries de Philippe Pot (1477-1483)
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vendredi 29 juillet 2016

JOSSELIN (56) - Gisants d'Olivier de Clisson et Marguerite de Rohan (XVe siècle)

La basilique Notre-Dame du Roncier de Josselin conserve, dans le transept sud,
les gisants d'Olivier de Clisson et son épouse Marguerite de Rohan.

JOSSELIN (56) - Gisants d'Olivier de Clisson et Marguerite de Rohan (XVe siècle)

Commandé par Alain VIII de Rohan, gendre d'Olivier de Clisson, après sa mort en 1407, le
tombeau du connétable et de sa deuxième épouse Marguerite de Rohan, affiche une table,
en pierre noire polie, sur laquelle reposent les deux gisants en marbre, grandeur nature.

Un coffrage garni d'arcatures flamboyante et contenant des saints, sert de support
à l'ensemble ; la ressemblance avec les tombeaux des ducs de Bourgogne
conservés à Dijon est ici frappante.


Placé à l'origine au milieu du chœur, ce cénotaphe (car les corps n'y sont plus !) a été
restauré par le sculpteur rennais Jean-Baptiste Barré après sa mutilation en 1793, puis
placé en 1858 à l'entrée de la chapelle Sainte-Marguerite, dans le transept sud.


Le lion en marbre blanc qui reposait aux pieds du gisant du connétable a été dérobé en 1952.

Olivier de Clisson et son épouse, les mains jointes sous un dais flamboyant



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vendredi 13 mai 2016

PARIS (75) - Musée du Louvre : Gisants de Pierre de Navare et de Catherine d'Alençon (XVe siècle)

Parmi les collections d'art funéraire médiéval, le Musée du Louvre conserve
notamment les gisants de Pierre de Navarre et de son épouse Catherine d'Alençon.

PARIS (75) - Musée du Louvre : Gisants de Pierre de Navare et de Catherine d'Alençon (XVe siècle)

Provenant du chœur de l'église de la Chartreuse de Paris, détruite à la Révolution,
ces gisants, sculptés dans du marbre blanc entre 1412 et 1415, figurent Pierre de
Navarre, comte de Mortain, décédé le 29 juillet 1412 et sa femme,
Catherine d'Alençon, qui trépassa en 1462.

PARIS (75) - Musée du Louvre : Gisants de Pierre de Navare et de Catherine d'Alençon (XVe siècle)

PARIS (75) - Musée du Louvre : Gisants de Pierre de Navare et de Catherine d'Alençon (XVe siècle)

Ces gisants sont peut-être l’œuvre de Pierre de Thury, sculpteur du XVe siècle,
qui s'occupa notamment du gisant du roi Charles VI, et qui était le fils
de Jean de Thury, imagier du roi Charles V le Sage.

PARIS (75) - Musée du Louvre : Gisants de Pierre de Navare et de Catherine d'Alençon (XVe siècle)
Pierre de Navarre avec sa coupe de cheveux à l’écuelle
et sa cotte de mailles qui lui enserre le cou

Pierre de Navarre était le fils de Charles le Mauvais, roi de Navarre, et de Jeanne
de France, ainsi que cousin germain du roi Charles VI.

Lorsqu'éclatèrent les hostilités entre les Armagnacs et les Bourguignons, il fit partie
de l'expédition dirigée contre le duc de Berry en accompagnant son souverain
au siège de Bourges, en juin 1412.

Ayant contracté une maladie lors des chaleurs excessives décomposant les cadavres,
le comte de Mortain succomba le 29 juillet 1412.

Son corps fut ensuite transporté à Paris où le Parlement lui rendit des hommages
à l'abbaye de Saint-Antoine, le 5 août 1412 et fut inhumé dans le chœur
de l'église des Chartreux qu'il avait favorisé en créant quatre cellules en 1396.

PARIS (75) - Musée du Louvre : Gisants de Pierre de Navare et de Catherine d'Alençon (XVe siècle)
Catherine d'Alençon avec sa guimpe gaufrée

Catherine d'Alençon était la fille de Pierre II, comte d'Alençon.

PARIS (75) - Musée du Louvre : Gisants de Pierre de Navare et de Catherine d'Alençon (XVe siècle)
Lions figurés aux pieds de Pierre de Navarre, ils symbolisent la force, la puissance et la justice
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mercredi 26 août 2015

MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale

Certainement la plus belle abbaye cistercienne de France et même d'Europe,
Fontenay, classée au patrimoine mondial de l'Unesco, mérite qu'on s'y intéresse maintenant !

Commençons donc par la présentation de l'abbatiale Notre-Dame.

Les premiers moines s’installèrent d'abord près de Montbard en 1118 avant de se porter
vers le vallon reculé de Fontenay en 1130. Saint-Bernard aurait, soit-disant, lui-même
guidé les treize religieux de Clairvaux à l'origine de la nouvelle fondation.

Façade occidentale avec son portail à colonnettes et chapiteaux sous deux étages de quatre
et trois baies en plein cintre ébrasées dont la plus grande, au centre,
est flanquée de petites colonnettes

Façade occidentale - Série de baies en plein cintre ébrasées

L'évêque anglais Ebrard de Norwich, rallia la toute jeune communauté de Fontenay au moment
où il subissait des pressions en Angleterre ; il finança la construction de l'abbatiale.

Construite entre 1139 et 1147, par l'abbé Guillaume, l'abbatiale de Fontenay est l’une des plus
anciennes églises cisterciennes. Suivant les préceptes de Saint-Bernard et de la règle de l'Ordre
de Cîteaux, le sanctuaire ne doit pas présenter d'éléments capables de distraire la méditation
 des moines et pour cela, elle fut élevée dans une grande simplicité.

MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale
Façade occidentale - Portail roman avec ses deux colonnes latérales à chapiteaux
à feuillage soutenant les voussures en plein cintre de l'archivolte

Le pape Eugène III consacra l'abbatiale le 21 septembre 1147.

L'abbatiale de Fontenay constitue un modèle typique d’architecture romane bourguignonne :
plan en croix latine, façade dépouillée avec un portail en plein cintre, chapiteaux nus
ou sculptés de motifs simples géométriques et à feuillage, rang unique de fenêtres
latérales, grandes arcades de la nef aux lignes pures...

MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale

MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale
Façade occidentale - Portail : chapiteau à feuillage et palet de la colonne de gauche

MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale
Nef voûtée en berceau brisé sur doubleaux qui reposent sur des piliers carrés
par l’intermédiaire de colonnes engagées et de pilastres à chapiteaux
MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale

L'abbatiale mesure 66m de long et 16,70m de haut


MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale

MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale

MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale
Nef - Grandes arcades en arc semi-brisé s'ouvrant sur le bas-côté nord

MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale

MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale

MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale




MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale

MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale

MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale

MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale

MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale
Grandes arcades de la nef donnant sur le bas-côté sud

MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale
Nef - Séries de chapiteaux à feuillage des parties hautes
MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale

MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale

MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale

MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale

MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale

MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale
Le bas-côté sud, jouxtant le cloître
MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale

MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale
Le bas-côté nord avec ses arcs doubleaux et piliers encastrés à chapiteaux nus
MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale

MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale

MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale

MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale
Transept - Bras sud faisant communiquer l’abbatiale avec le dortoir des moines par un escalier

MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale

MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale

MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale
Le chœur plat avec ses deux rangs de trois baies

Le sol du chœur est recouvert de carreaux émaillés des XIIe et XIIIe siècles.

On y trouve également un remarquable retable sculpté du XIIIe siècle, ainsi qu’un ensemble
de pierres tombales médiévales du XIIIe siècle dont celle de l’évêque anglais
Ebrard de Norwich, qui finança la construction de l’abbatiale.

MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale
Chœur - Dallage de carreaux émaillées des XIIe et XIIIe siècles.
Les carreaux représentent des motifs floraux ou géométriques, estampés
dans l'argile fraîche avec une matrice en bois.Les motifs étaient ensuite incrustés
de terre blanche et glaçurés.
MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale

MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale

MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale
Chœur - Pierre tombale d'un chevalier avec son camail, sa cotte d'arme et son épée
typique de l'armement du XIIIe siècle
MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale

MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale

Chœur - Pierre tombale de l'évêque anglais Ebrard de Norwich

MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale
Chœur - Pierre tombale d'un seigneur avec son épée et sa coupe de cheveux typique du XIIIe siècle

MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale

MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale
Chœur - Pierre tombale de seigneurs

MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale
Chœur - Retable du XIIIe siècle reprenant tous les moments de la vie du Christ et
dont la Crucifixion occupe la partie centrale 
MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale

MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale

MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale

MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale
Gisants du chevalier Mello d’Époisses et de son épouse
MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale

MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale

MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale

MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale
Chœur - Vierge à l'Enfant
Elle constitue l'un des exemples les plus remarquables de la statuaire
bourguignonne de la fin du XIIIe siècle. Elle est le reflet de la dévotion
particulière de Saint Bernard à Notre-Dame.
MONTBARD (21) - Abbaye de Fontenay : l'abbatiale


Découvrez aussi le cloître roman, en cliquant sur l'image ci-dessous


http://lafrancemedievale.blogspot.fr/2015/09/montbard-21-cloitre-roman-de-labbaye-de.html


 
Venez admirer la salle capitulaire, en cliquant sur l'image ci-dessous

http://lafrancemedievale.blogspot.fr/2015/09/montbard-21-abbaye-de-fontenay-la-salle.html
 
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