Le modeste village de Gemeaux conserve une belle église romano-gothique
bâtie sur une petite butte à l'entrée de la commune.
bâtie sur une petite butte à l'entrée de la commune.
Placée sous le vocable de l'Assomption de la Vierge, l'église remonte à la première moitié
du XIIe siècle avec des modifications au XIIIe et XVe siècles.
Le chevet plat de l'église
Les abbés de Saint-Etienne de Dijon nommaient l'officiant de l'église de Gemeaux.
En effet, les chanoines réguliers dijonais étaient donc les seuls habilités à choisir le curé ;
et ce, depuis l'autorisation de l'évêque de Langres, Joceran de Brancion (1113-1125) en 1120
("Concessit eis ecclesiam de Gemellis in perpetuum habere")
En 1429, le sanctuaire est en partie reconstruit dans le style gothique, notamment la nef
qui reçoit un voûtement fait de croisées d'ogives
Le clocher roman avec ses doubles baies géminées en plein cintre à tau central
La façade avec son portail roman en plein cintre surmonté d'une fenêtre elle aussi en plein cintre
Le portail roman à colonnes surmontées de chapiteaux végétaux
supportant les voussures en plein cintre encadrant un tympan nu
Fenêtre romane en plein cintre ébrasée soulignée par deux colonnettes à chapiteaux
à feuillage supportant un arc mouluré
Le portail roman avec ses colonnes surmontées de chapiteaux végétaux et visages
soutenant les voussures en plein cintre encadrant un tympan nu
(une fresque existait peut-être)
Chapiteaux végétaux et têtes humaines sous l'entablement mouluré et cordon torsadé
Chaque chapiteau illustre la victoire et le terme des épreuves que l'homme doit endurer.
Les feuilles
d'acanthe sont un symbole
de gloire pour ceux qui ont triomphé des obstacles
jalonnant leur
route. La présence de figures animales ou humaines annonce ainsi
les différents niveaux des victoires obtenues.
Modillons de la façade en forme de têtes de loup, vache, renard et d'hommes barbus
La nef d'origine romane revoûtée au XVe siècle
L'intérieur de l'église, que je n'ai pas pu visiter, conserve des fresques du XVe siècle
figurant Saint-Claude, Saint-Hubert, Sainte-Madeleine, Sainte-Barbe,
Saint-Vincent, Saint-Maurice et Saint-Martin
Le voûtement à croisées d'ogives de la nef
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