A la sortie du village de Kaysersberg, dans l'enceinte d'une entreprise papetière,
les amoureux du patrimoine roman peuvent aller découvrir l'une des plus intéressantes
abbatiales alsaciennes construite en ces lieux au début du XIIe siècle.
Gravure du XIXe siècle montrant l'aspect de l'abbatiale
Cet édifice médiéval sert de lieu d'exposition temporaire grâce à l'implication
des membres de l’association des Amis d'Alspach qui invite des artistes
spécialisés notamment dans l'art-papier.
L'abbatiale dans son cadre actuel
les amoureux du patrimoine roman peuvent aller découvrir l'une des plus intéressantes
abbatiales alsaciennes construite en ces lieux au début du XIIe siècle.
Gravure du XIXe siècle montrant l'aspect de l'abbatiale
Cet édifice médiéval sert de lieu d'exposition temporaire grâce à l'implication
des membres de l’association des Amis d'Alspach qui invite des artistes
spécialisés notamment dans l'art-papier.
L'abbatiale dans son cadre actuel
L'abbaye d'Alspach était en réalité un prieuré fondé vers l'an 1000 par les comtes d'Eguisheim,
notamment par la volonté d'Hugues IV et de son épouse Helwige,
parents du pape Léon IX.
notamment par la volonté d'Hugues IV et de son épouse Helwige,
parents du pape Léon IX.
Entre 1000 et 1282, des moines bénédictins assurèrent la vie religieuse à Alspach ;
en 1049, le prieuré fut rattaché à la congrégation de l'abbaye d'Hirsau.
en 1049, le prieuré fut rattaché à la congrégation de l'abbaye d'Hirsau.
Au moment de la création du prieuré, les dons affluèrent ; ainsi, durant
la seconde moitié
du XIIe siècle, les moines d'Alspach consolidèrent
leurs domaines à Kientzheim et
à Sigolsheim, en faisant de nouvelles acquisitions
à Bilzen (en 1162),
à Ammerschwihr (en 1235) et à Colmar (en 1280).
Dans le courant du XIIIe siècle , alors que
l'abbaye d'Hirsau perdit de son influence dans les
territoires relevant du Saint-Empire-Romain-Germanique, le prieuré d'Alspach fut détaché
de la congrégation et vendu aux Clarisses de Kientzheim vers 1282.
Jusqu'en 1793, date de leur départ forcé, les Clarisses occupèrent les lieux.
De l'ancienne abbatiale romane, les visiteurs peuvent admirer la façade occidentale
pourvue d'un intéressant portail aux voussures en boudins en plein cintre.
La première voussure est décorée de billettes alors que les autres sont nues.
pourvue d'un intéressant portail aux voussures en boudins en plein cintre.
La première voussure est décorée de billettes alors que les autres sont nues.
Au-dessus de l'archivolte, une frise est composée d'un décor d'arceaux
sommé par des billettes et des monstres chimériques.
L'archivolte repose sur une console faisant office support à l'instar des chapiteaux
habituels ; on y trouve cependant des figurations : aigles et personnages.
Le bas-côté nord servant de cadre à l'exposition "Spirales inspirées" en 2016
Les parties hautes des piliers de la nef présentent des impostes sculptées de rinceaux
et de pampres de vignes.
Pilier comportant des traces de polychomie
Animal chimérique se délectant de raisins
Malgré les destructions, le visiteur peut encore admirer une partie des chapiteaux ornant
les parties hautes de la nef romane.
L'évangéliste Saint Marc représenté par son symbole, le Lion
L'évangéliste Saint Jean représenté par son symbole, l'Aigle
Triton barbu et en orant dans un décor d'architecture
La dernière communion de Marie l'Égyptienne
Les Justes dans le sein d'Abraham
Serpents enlacés
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Copyright - Olivier PETIT - La France Médiévale - 2017 © Tous droits réservés
Absolument magnifique !!!!!! Merci pour cette découverte !
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