Édifié vers 1242 par Gaston VII Moncade (1225-1290) sur une butte culminant à 100m d’altitude,
le château Moncade d'Orthez devint le siège de la cour fastueuse de Gaston Fébus.
Aujourd’hui, le donjon est l'élément emblématique de l'ancien château.
Un premier château s'élevait près du Pont de Gave.
Le vicomte Gaston VII Moncade abandonna le site et fit construire une nouvelle forteresse
à l'emplacement actuel. Mentionnée en 1256, elle se dresse sur une plateforme
de 50 x 60 m avec une défense concentrique.
En 1273, le château est alors occupé par les hommes du roi d'Angleterre, Edouard 1er.
Ce dernier vient même y séjourner en 1289.
De 1290 à 1390, le château devint la résidence préférée des comtes de Foix-Béarn.
Le plus célèbre d'entre eux, Gaston Fébus, fit restaurer la forteresse dans la seconde
moitié du XIVe siècle. Le donjon pentagonal ressemble notamment à celui de
l'Ortenbourg en Alsace.
Le célèbre chroniqueur Jean Froissart vint séjourner à Orthez, à l'Auberge à l’enseigne de la Lune,
de novembre 1288 à février 1289.
Invité par Gaston Fébus en son château, Froissart fut accueilli en grande pompe.
Au souper, le comte lui demanda de lire des chapitres de son roman « Meliador ».
Ébloui, Froissart louera le faste de cette cour aux « divertissements curieux » où sont servis,
aux repas officiels, des plats de civets, tourtes, pâtés, rôtis, gelées de gibiers,
fromages, dragées, fruits, pâtisseries, vins et épices.
Le logis seigneurial s’appuie sur la face ouest du donjon ; il en reste quelques pans de mur.
L'éperon au nord-ouest permettait de dévier les éventuels projectiles envoyés par les machines de jet.
Un premier château s'élevait près du Pont de Gave.
Le vicomte Gaston VII Moncade abandonna le site et fit construire une nouvelle forteresse
à l'emplacement actuel. Mentionnée en 1256, elle se dresse sur une plateforme
de 50 x 60 m avec une défense concentrique.
En 1273, le château est alors occupé par les hommes du roi d'Angleterre, Edouard 1er.
Ce dernier vient même y séjourner en 1289.
De 1290 à 1390, le château devint la résidence préférée des comtes de Foix-Béarn.
Le plus célèbre d'entre eux, Gaston Fébus, fit restaurer la forteresse dans la seconde
moitié du XIVe siècle. Le donjon pentagonal ressemble notamment à celui de
l'Ortenbourg en Alsace.
Le célèbre chroniqueur Jean Froissart vint séjourner à Orthez, à l'Auberge à l’enseigne de la Lune,
de novembre 1288 à février 1289.
Invité par Gaston Fébus en son château, Froissart fut accueilli en grande pompe.
Au souper, le comte lui demanda de lire des chapitres de son roman « Meliador ».
Ébloui, Froissart louera le faste de cette cour aux « divertissements curieux » où sont servis,
aux repas officiels, des plats de civets, tourtes, pâtés, rôtis, gelées de gibiers,
fromages, dragées, fruits, pâtisseries, vins et épices.
Le logis seigneurial s’appuie sur la face ouest du donjon ; il en reste quelques pans de mur.
L'éperon au nord-ouest permettait de dévier les éventuels projectiles envoyés par les machines de jet.
Le rez-de-chaussée du donjon aurait été, selon certains, le lieu de l’élimination du fils de
Gaston Fébus, suite au complot visant à l’assassiner.
Le premier étage du donjon était occupé par une salle des gardes.
Les autres niveaux, servant de salles de résidence comportent des cheminées et fenêtres.
Fenêtre à meneaux du donjon
Restitution des mâchicoulis du donjon
Le dernier niveau du donjon a été détruit en 1820 ; les mâchicoulis actuel datent de cette époque.
Baie romane en plein cintre
Le fossé constitue un exemple exceptionnel d’architecture militaire médiévale.
Construit entre le XIIIe siècle et le XIVe siècle, il est remarquable par sa
structure géométrique originale parementée.
L’inclinaison des escarpes avait pour vocation d'empêcher les assaillants de remonter.
Une fois dans le fossé, ces derniers ne pouvaient se protéger et étaient à la merci des défenseurs
du château Moncade. Le tracé ellipsoïdal de l’enceinte, associé à l’inclinaison de l’escarpe,
supprime tous les angles morts et les défenseurs s'en donnaient à cœur joie.
Le fossé constitue un exemple exceptionnel d’architecture militaire médiévale.
Construit entre le XIIIe siècle et le XIVe siècle, il est remarquable par sa
structure géométrique originale parementée.
L’inclinaison des escarpes avait pour vocation d'empêcher les assaillants de remonter.
Une fois dans le fossé, ces derniers ne pouvaient se protéger et étaient à la merci des défenseurs
du château Moncade. Le tracé ellipsoïdal de l’enceinte, associé à l’inclinaison de l’escarpe,
supprime tous les angles morts et les défenseurs s'en donnaient à cœur joie.
L’enceinte protégeant l’esplanade du château était équipée sur chacun de ses côtés d’un système
d’archères avec une niche aménagée dans l’épaisseur du rempart et voûtée en berceau.
Archères de l'enceinte défendant le château
Le donjon émergeant des frondaisons
____________________
Copyright - Olivier PETIT - La France Médiévale - 2019 © Tous droits réservés
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire