La ville de Quimperlé conserve un patrimoine médiéval digne d'intérêt dont
le monument majeur reste l'église Sainte-Croix malgré sa reconstruction partielle.
Malgré l’effondrement de son clocher en 1862, qui entraîna la destruction d'une partie
de l'édifice (la coupole notamment), l'ancienne abbatiale a gardé une grande partie
de son architecture romane complétée par les éléments néo-romans de
l'architecte Joseph Bigot, qui respecta le style architectural de l'église.
le monument majeur reste l'église Sainte-Croix malgré sa reconstruction partielle.
Malgré l’effondrement de son clocher en 1862, qui entraîna la destruction d'une partie
de l'édifice (la coupole notamment), l'ancienne abbatiale a gardé une grande partie
de son architecture romane complétée par les éléments néo-romans de
l'architecte Joseph Bigot, qui respecta le style architectural de l'église.
Le clocher néo-roman reconstruit par Bigot en respectant l'architecture du XIIe siècle
Fondée en 1029 par Saint Gunthiern après une donation faite par Alain Canhiart, comte
de Cornouaille, l'ancienne abbatiale Sainte-Croix de Quimperlé devient une des plus
puissantes abbayes de Bretagne dont une vingtaine de prieurés dépendent.
Sa nef de plan centré inspirée du Saint-Sépulcre de Jérusalem
est un exemple quasi-unique en Bretagne.
La rotonde avec une abside semi-circulaire greffée dessus
Les comtes de Cornouaille,
devenus comtes de Nantes en 1054 et ducs de
Bretagne en 1066,
ont favorisé l'abbaye en lui octroyant de nombreux biens établis de Nantes à Locronan.
L'église abbatiale est devenue leur lieu de nécropole familiale.
Guérech II et Benoît, cadets de la famille comtale, se sont succédés à la tête de cette abbaye
jusqu'en 1114. Sous leur abbatiat et sous celui des abbés successifs, l'abbaye Sainte-Croix
devient la quatrième plus importante de Bretagne au milieu du XIIe siècle.
jusqu'en 1114. Sous leur abbatiat et sous celui des abbés successifs, l'abbaye Sainte-Croix
devient la quatrième plus importante de Bretagne au milieu du XIIe siècle.
A côté de l'abside semi-circulaire figure un portail en plein cintre restitué surmonté
d'une arcature composée de fines colonnettes maçonnées à chapiteaux figurés
Dans
les années 1124-1128, le moine Gourheden établit le cartulaire de
Quimperlé, alors même
qu'un différend oppose l'abbaye à celle de Redon à propos de la possession de l'île de Belle-Île.
Peu à peu l'abbaye prend de l'importance jusqu'en 1665, date à laquelle les Mauristes la réforment.
qu'un différend oppose l'abbaye à celle de Redon à propos de la possession de l'île de Belle-Île.
Peu à peu l'abbaye prend de l'importance jusqu'en 1665, date à laquelle les Mauristes la réforment.
Arcature à colonnettes surmontées d'arceaux en plein cintre et chapiteaux à têtes d'animaux
Chapiteaux latéraux du portail en plein cintre dont les corbeilles sont garnies d'entrelacs,
de volutes, fleurs de lys, de roues, de galons...
L'abbatiale a ainsi été reconstruite au XIIe siècle et son cloître réédifié au XVIIe siècle.
Après l'effondrement de la coupole centrale, en 1862, Joseph Bigot reconstruit en partie l'abbatiale
en réutilisant une bonne partie des matériaux et notamment un bon nombre
d'éléments sculptés comme les chapiteaux, les corniches...
Chapelle rectangulaire s'achevant en demi-cercle, accolée à la rotonde.
Elle est décorée de colonnes engagées et maçonnées alternant, sur les parties hautes,
avec des baies en plein cintre et des arcatures ornées
Chapelle rectangulaire - Baies en plein cintre
Chapelle rectangulaire - Arcatures associant des arceaux et des chapiteaux géométriques
Les bases des colonnes de la chapelle rectangulaire reprennent les entrelacs, décors de vannerie
si commun durant l'époque romane.
Des ouvertures en plein cintre ébrasées romanes situées en bas de la chapelle rectangulaire
permettent d'éclairer la crypte où sont conservés deux tombeaux d'abbés.
Base de colonne à astragale et volutes
Chapiteau aux lions affrontés
Chapiteau aux volutes et fleurs
Un prochain article vous présentera l'intérieur de cette ancienne abbatiale romane !
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