MANDEREN (57) - Château de Malbrouck

En Moselle, le château de Manderen est l'un des plus grands châteaux encore conservé
et ce malgré les vicissitudes du temps.

Propriété du département de la Moselle depuis 1975, il a été complètement réhabilité
de 1991 à 1998 car l'édifice était partiellement en ruine.

Aujourd'hui, il s'agit d'un site touristique majeur du département.

Bien que dénommé Château de Malbrouck, du nom du duc qui s'y installa en juin 1705 au moment

de la Guerre de Succession d'Espagne, cette fortification fut bâtie par Arnold VI de  Sierck

à partir de 1414 après autorisation auprès du duc de Lorraine.

 Tour des Dames et Tour du Rocher chauve

Appelé Château de Meinsberg, il fut achevé en 1434.

 Tour des Dames

 Tour du Rocher chauve

Le château possède quatre tours d’angle (la Tour de la Lanterne, la Tour de la Sorcière, la Tour

du Rocher Chauve et la Tour des Dames) reliées entre elles par des courtines, un corps

de logis à trois niveaux et une vaste cour centrale.

Un châtelet d'entrée sépare la Tour de la Lanterne et la Tour des Dames.

Porte en hauteur du donjon avec les armes d'Arnold VI de Sierck

Au Nord, l'entrée du château est protégée par une barbacane, un pont mobile, un fossé et un châtelet.

L'accès à la cour intérieure est défendu par un porche en saillie et une archère canonnière.

Fenêtre gothique du logis seigneurial avec ses tympans à arc en accolade trilobé

Manteau d'une cheminée avec son arcature composée d'arcs trilobés

Gisant d'Arnold VI de Sierck
 

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BAYONNE (64) - Cathédrale Sainte-Marie

Au cœur de la ville, la cathédrale Sainte-Marie de Bayonne remonte au XIIIe siècle.

Un édifice existait sans doute avant puisqu'un évêché fut crée dès le IVe siècle.

Au XIIe siècle, l'évêque Raymond de Martres envisagea de construire une cathédrale romane

dédiée à Notre-Dame et commença à lever des fonds nécessaire.

La pose de la première pierre revint en réalité à son successeur, Arnaud Loup de Bessabat,

en 1140 ou 1141 sur l'emplacement de la cathédrale actuelle.

En 1199, 1224 et 1258, la cathédrale fut partiellement ravagée par les flammes d'un incendie.

A chaque fois, elle fut reconstruite et agrandie en conservant les parties romanes.

En 1310, la foudre tomba violemment sur les restes de la cathédrale romane.

Au XIVe et XVe siècles, le cardinal Guillaume Godin entreprit la restauration de l'édifice

avec l'adjonction de nouveaux éléments. La dernière travée de la nef fut terminée en 1404

et les bas-côtés virent le jour au cours de la moitié du XVe siècle.

Les tours de la façade occidentales furent dotées de flèches au XIXe siècle par un disciple

du célèbre architecte Eugène Viollet Leduc,  Emile Boeswillwald.

Porche d'entrée à la base des tours de la façade occidentale

Façade occcidentale - Fenêtre gothique à remplage composé de trilobes, quadrilobes,

mouchettes, écoinçons.

Le chevet comporta des chapelles rayonnantes remontant à la fin du XVe siècle.

La nef, longue de 76 m et large de 33 m est constituée de six travées à croisées d’ogives

précédées d'un narthex ; elle s’élève sur trois niveaux avec de grandes arcades,

un triforium et de hautes fenêtres.

Nef - Voûtement sur croisées d'ogives gothiques et à clefs

Triforium - Baies triples gothiques en arcs brisés et remplages composés de deux lancettes

trilobées surmontées d'une rosace ajourée de trois trilobes et écoinçons

Croisée d'un transept avec son voûtement à croisées d'ogives et à liernes et tiercerons

Croisée d'ogives à liernes et tiercerons

Chapelle latérale voûtée sur croisée d'ogives

Bas-côté sud voûté sur croisées d'ogives

Le chœur de la cathédrale, qui remonte à la fin du XVe siècle, est voûté en étoile.

Le cloître, l'un des plus grands de France, remonte au XIVe sièce.

Malheureusement lors de mon passage, il était inaccessible mais j'ai pu glissé mon

objectif à travers la mince ouverture de la porte d'entrée pour vous

proposer quelques clichés.

Clef de voûte fleuronnée

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