La cité de Vannes est encore largement enceinte dans des remparts médiévaux,
notamment sur le front ouest et nord !
notamment sur le front ouest et nord !
Détails des remparts ouest avec les différents éléments le composant :
courtines, tours, bastions, château !
courtines, tours, bastions, château !
Emprise des remparts par rapport à la ville
Portion du remparts avec la Tour du Connétable et la Tour Poudrière.
Partie du rempart avec la Tour du Connétable et le bastion de la Garenne
La Tour du Connétable (1420-1425). Destinée à servir de résidence au connétable du duc
de Bretagne, cette tour est puissamment fortifiée et pourvue d'éléments de confort.
Arthur de Richemont fut l'un des connétables les plus réputés de son époque ;
a-t-il résidé dans cette tour, nul ne sait !
La Tour du Connétable comporte cinq niveaux. Trois salles constitue la base ;
puis trois salles polygonales superposées constituent l'habitation
proprement dite du connétable de Bretagne.
Une tour à escalier à vis est bâtie en saillie.
Tour du Connétable : mâchicoulis sur pyramides inversées
Portion du rempart avec la Tour Poudrière, la Tour du Connétable et le Bastion de la Garenne
La Tour Joliette et la Tour Poudrière
La Tour Poudrière
La Tour Joliette avec une portion du rempart gallo-romain (à droite) doté de mâchicoulis médiévaux
mm
Les courtines des remparts présentent différents types de mâchicoulis placés en encorbellement.
Mâchicoulis à consoles en forme de pyramides inversées recevant des arceaux semi-brisés
Mâchicoulis à consoles en forme de pyramides inversées recevant un linteau plat
Le Bastion de la Garenne (1624-1626) appuyé contre le rempart médiéval
La Tour du Connétable émergeant des toits du lavoir
Portion de rempart entre la Poterne et le château de la Garenne
Porte Calmont (XIVe-XVe siècles). Avec l'agrandissement de l'enceinte médiévale (passant
de 5 à 10 hectares), il devint nécessaire, à la fin du XIVe siècle, de créer deux nouvelles portes
dont celle de Calmont, installée près du faubourg du même nom.
Restitution de la Porte Calmont
de 5 à 10 hectares), il devint nécessaire, à la fin du XIVe siècle, de créer deux nouvelles portes
dont celle de Calmont, installée près du faubourg du même nom.
Restitution de la Porte Calmont
Un pont-levis permettait de franchir le fossé.
La porte cochère et la porte piétonne
Archère adaptée pour l'artillerie
Arrière de la porte, côté ville
La Porte Saint-Jean a été rétablie en 1678 en prenant le nom de la chapelle se trouvant
près de la cathédrale. Remontant au XIIIe siècle, elle s'appelait alors Porte du Méné puis
Porte du Boureau. En 1358, au moment de la Guerre de Succession de Bretagne (1341-1365)
elle fut murée jusqu'en 1678. Précédée jadis d'un pont enjambant les douves, elle présente
une ouverture en plein cintre surmontée des armoiries des gouverneurs de Bretagne,
de Rennes et de Vannes, réunies autour de celles du Roi de France (elle date de 1912).
Enfin, au-dessus de cette porte, des mâchicoulis sont placés en encorbellement sur la courtine.
Arrière de la Porte Saint-Jean, depuis l'intérieur de la ville
A gauche de la Porte Saint-Jean, on peut voir une tour ronde émerger des toits modernes.
Elle s'appelle la Tour du Bourreau et présente un parapet jadis crénelé et pourvu de mâchicoulis
sur consoles en forme de pyramides inversées réunies par des arcs semi-brisés.
La Porte Prison (XIIIe-XVe siècles). Principal accès à la cité, notamment pour les marchands
Rennais et Nantais, elle appartient à la première enceinte reprenant une portion gallo-romaine.
Au Moyen-Age, elle portait le nom de Porte Saint-Patern, du nom d'un quartier
situé à l'extérieur des remparts.
A la fin du XIVe siècle et au début du XVe siècle, avec l'agrandissement des remparts, la Porte Prison
fut renforcée au moyen d'aménagements nécessaires à sa défense passive : des ponts-levis furent
jetés au-dessus des douves permettant ainsi d'accéder à la porte charretière et à la porte
piétonne, toutes deux agrémentées d'une herse ; les deux tours furent dotées de mâchicoulis
et des canonnières percés à la base des murs.
En avant de la Porte Prison, une barbacane, aujourd'hui disparue, fut placée au début du XVe siècle.
Vestige d'une niche gothique à arc en accolade contenant une sculpture largement mutilée !
Arrière de la Porte Prison depuis l'intérieur de la ville
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Copyright - Olivier PETIT - La France Médiévale - 2015 © Tous droits réservés
Magnifique ville avec ses remparts à mâchicoulis à la bretonne !
RépondreSupprimerTrès jolie reportage, très belles photos.
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