DIJON (21) - Crypte romane de la cathédrale Saint-Bénigne

Sous la cathédrale Saint-Bénigne de Dijon est conservée l'une des plus remarquables cryptes romanes,
vestige d'une ancienne rotonde conçue par Guillaume de Volpiano
et redécouverte entre 1843 et 1846.

.

Composée de l'étage inférieur de la rotonde voulue par Guillaume de Volpiano (962-1031),
moine clunisien puis abbé de Saint-Bénigne de Dijon, cette crypte remonte aux années
1000-1003, et comportait, à l'origine, trois niveaux, un martyrium et une chapelle.

Plan de la crypte

Mesurant 17 mètres de diamètre, la crypte est formée de trois cercles concentriques
délimités par de puissants piliers à chapiteaux plus ou moins sculptés ; on a ici
 l'impression d'une forêt de colonnes.

Avant la destruction des étages supérieurs de la rotonde, l'éclairage de la crypte était

assuré par une série de baies en plein cintre ; aujourd'hui, des lumières

artificielles essayent de palier à la pénombre.

Trois chapiteaux à feuillages (feuilles grasses) et tête d'animal

 Dans le martyrium,  entouré d'une mosaïque, on peut voir la base du sarcophage
de Saint-Bénigne placé en contrebas d'un petit escalier.

Les colonnes agencées en cercle

Centre de la crypte dominée par ces massives colonnes à chapiteaux cubiques

épannelés aux angles comme on en trouve dans les débuts de

l'architecture clunisienne du XIe siècle

Orants sur l'un des chapiteaux

Chapiteau affichant deux colombes s'enlaçant

Chapiteau montrant un personnage assis en entouré de feuillage

Chapiteaux à monstres fabuleux et volatiles

_____________________

Copyright - Olivier PETIT - La France Médiévale - 2015 © Tous droits réservés