Célèbre pour son grand menhir cassé, Locmariaquer conserve également une église
dont l'intérêt réside dans ses parties romanes visibles à l'intérieur.
Transept roman, partie la plus ancienne de l'édifice
En 1082, Harscoet et Teuthael, avec tous les membres de leur famille, donnèrent à l'abbaye
de Sainte-Croix de Quimperlé "tout ce qui leur appartenait des offrandes faites à l'autel,
avec le tiers des dîmes du blé et des autres choses dues à l'église, et ce pour
le salut de leurs âmes et de celles de leurs parents", en présence du
duc Hoël II de Bretagne (1066-1084), dans le castrum d'Auray.
Il existait déjà un premier sanctuaire, remontant à 856 (Erispoë, roi de Bretagne, fit don
du pays de Kaër aux moines de Saint-Sauveur de Redon pour y établir un prieuré)
ravagé par les Normands au cours du Xe siècle.
En 1082, Harscoet et Teuthael, avec tous les membres de leur famille, donnèrent à l'abbaye
de Sainte-Croix de Quimperlé "tout ce qui leur appartenait des offrandes faites à l'autel,
avec le tiers des dîmes du blé et des autres choses dues à l'église, et ce pour
le salut de leurs âmes et de celles de leurs parents", en présence du
duc Hoël II de Bretagne (1066-1084), dans le castrum d'Auray.
Il existait déjà un premier sanctuaire, remontant à 856 (Erispoë, roi de Bretagne, fit don
du pays de Kaër aux moines de Saint-Sauveur de Redon pour y établir un prieuré)
ravagé par les Normands au cours du Xe siècle.
Parties romanes les plus anciennes avec l'arc triomphal bien appareillé de claveaux
de pierres calcaires
Dès la fin du XIe siècle, les moines de Quimperlé entreprirent alors la construction
d'une nouvelle église romane servant à la fois de prieurale et de paroissiale.
En 1120, les travaux de l'église romane furent achevés.
En 1548, pendant le siège de Locmariaquer par la flotte anglaise, l'église subit
de grave dégradations engendrées par les boulets projetés par les navires anglais.
L'église Notre Dame de Kerdro conserve, de son époque romane, le transept et le chœur.
Les arcs en plein cintre reposent sur des colonnes à chapiteaux sculptés de feuillage,
Les arcs en plein cintre reposent sur des colonnes à chapiteaux sculptés de feuillage,
de volutes, d'entrelacs... un seul affiche deux têtes de béliers.
Chœur voûté en cul-de-four avec son abside semi-circulaire à baie en plein cintre ébrasée
Les chapiteaux romans que l'on peut voir à Locmariaquer sont caractéristiques de
l'art breton des XIe-XIIe siècles ; on trouve rarement des chapiteaux historiés.
Ici, seul le chapiteau aux têtes de bélier représente un être vivant, les autres ont
des corbeilles ornées de volutes, feuilles, entrelacs, fleurs...
Chapiteau figurant des algues
Chapiteau orné d'algues ?
Chapiteau à têtes de bélier
Chapiteau à palmettes
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de toute beauté ! merci pour ce superbe reportage !
RépondreSupprimerMerci pour ce superbe reportage .Moi qui suis amoureuse de la Bretagne , je ne connais pas cette église , mes visites à Locmariaquer ont été dirigées , evidemment , vers le site des mégalithes , tumulus , dolmen et grand menhir . . . . .
RépondreSupprimerMerci à vous pour ce magnifique voyage autour de cette église superbe à Locmariaquer .
RépondreSupprimerJe suis Breton , et ne connais pas Locmariaquer !