de Barbazan est un capitaine expérimenté et estimé de ses adversaires.
"le chevalier sans reproche" ; c'est tout dire sur ses états de service guerriers !
Au service des ducs Louis d’Orléans et Jean de Berry
Originaire de Bigorre, dans les Hautes-Pyrénées, et faisant partie de cette noblesse du Sud-Ouest
fidèle au duc d’Orléans (depuis la fin du XIVe siècle), Arnaud-Guilhem, fils de Regnaut de Barbazan, est dès son plus jeune âge formé au métier des armes et s'avère être doué pour cela.
Il participe, à l’âge de
dix-huit ans, à une expédition contre les Musulmans.
De retour de "croisade", il se met au service du duc Louis 1er d’Orléans (1372-1407) comme son père avant lui. En avril 1402, il a l'immense honneur de devenir chambellan du prince et le mois suivant,
les oppose à sept chevaliers anglais. Les Français l'emportent, montrant ainsi tout le prestige de la chevalerie française. Après la victoire, le duc d’Orléans organise un festin mémorable à Paris.
au service du duc Jean de Berry, chef des « Armagnacs ». Pendant plus de dix ans, il reste l’un des principaux capitaines, en affrontant les Bourguignons en Berry en 1411 et les Anglais
en Poitou et en Guyenne en 1412.
de Corbeil des assauts répétés des Bourguignons.
Le Dauphin fait appel à lui
Dès lors, Arnaud-Guilhem de Barbazan devient le principal conseiller
militaire et le premier chambellan du dauphin. De 1418 à 1419, il participe
activement aux négociations entre Bourguignons et Français.
Après le traité de Pouilly-le-Fort (11 juillet 1419) entre Jean Sans Peur
(1404-1419), le duc de Bourgogne et Charles, le dauphin de France,
Arnaud-Guilhem de Barbazan refuse la somme de
500 moutons d’or que souhaite lui
offrir le duc de Bourgogne. Ce refus est motivé par l’assassinat
de ses deux
anciens maîtres, le duc Louis 1er d’Orléans (1392-1407) et le
connétable de France,
Bernard VII d’Armagnac (1391-1418).
pour échapper à la vindicte bourguignonne, il décide de s'enfuir !
La prison
Dès la fin juillet 1420, Arnaud-Guilhem se trouve à Melun où il mène la défense de la ville contre les troupes anglo-bourguignonnes du roi Henri V d’Angleterre (1413-1422) et du duc Philippe III de Bourgogne (1419-1467) (un traité d’alliance a été signé entre ces deux royaumes, le 21 mai 1420).
d'Arnaud-Guilhem de Barbazan.
de même : il est incarcéré pendant six ans. Une enquête est ensuite ouverte par
le Parlement de Paris pour essayer de trouver le vrai coupable.
Estimant qu'Arnaud-Guilhem de Barbazan est un seigneur de guerre trop
précieux pour le parti français, les Anglais souhaite donc le garder le plus
longtemps possible en prison. Cependant, en 1425, ils acceptent quand même de
fixer une rançon, s’élevant à 32 000 saluts d’or.
que 6 000 livres lui soit envoyée dans les plus brefs délais.
où sa détention devient plus pénible.
Une libération inespérée.
de La Hire pénètrent dans la forteresse sans être repérés et libèrent Arnaud-Guilhem de Barbazan.
Ce dernier se porte immédiatement auprès du roi Charles VII de France, en
résidence à Sully-sur-Loire.
de ses précieux services, le roi de France lui octroie la somme de 2 000 livres.
Le nouveau gouverneur de la Champagne s'associe ensuite au duc de Lorraine,
René d'Anjou, pour mener de rudes campagnes militaires en Champagne et en
Bourgogne.
Bulgnéville, la fin
Connaissant bien Arnaud-Guilhem de Barbazan depuis qu’ils ont combattus
ensemble par le passé, René d’Anjou, devenu duc de Lorraine, fait immanquablement
appel à lui pour l’aider dans son différend l’opposant au comte de Vaudémont,
féroce compétiteur et allié des Bourguignons.
La bataille qui s’engage, le 2 juillet 1431, près de Bulgnéville, va sceller le destin
des deux hommes.
de Barbazan y est grièvement blessé en tentant, vainement, de disloquer les rangs bourguignons.
dans la rue de Bulgnéville qui porte son nom, une stèle commémorative placée
à l'emplacement de cette demeure.
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