Unique vestige d’un complexe castral composé de trois châteaux, la Tour de Crest,
le plus haut donjon de France, domine encore fièrement la vallée de la Drôme.
Son architecture, complexe, vaut vraiment le détour.
A l’époque romaine, une tour de guet aurait été édifiée à l’emplacement même de l’actuelle
Tour de Crest. Bien que cette hypothèse d’historiens locaux du XIXe siècle soit remise en cause,
les vestiges de villas gallo-romaines ont été retrouvées à proximité de la voie romaine
reliant Valence à l’Italie, permettent de comprendre le rattachement de ce territoire
à la cité d’Augusta (Aouste-sur-Sye).
Vue de l'église et de l'ensemble castral.
Après une période de troubles à la fin de l’Empire romain, causée par les incursions des Avars,
Burgondes et Goths, les cités commencent alors à bâtir des murailles fortifiées en hauteur.
La fondation de Crest remonte cependant au Xe siècle.
Édifié dans une région où les voies de communication se croisent, le site fortifié de Crest s’est
Édifié dans une région où les voies de communication se croisent, le site fortifié de Crest s’est
développé sur une crête rocheuse à la jonction des routes allant de Lyon à Marseille et
de la moyenne vallée du Rhône à l’Italie du Nord. Considéré comme le gardien des rares chemins
de pénétration du massif préalpin du Diois (franchissement au col du Montgenèvre, entre Milan
et Valence), Crest est le point de passage privilégié des flux commerciaux empruntant la rivière
Drôme entre l’Europe du Nord et le bassin méditerranéen. Cette voie, dénommé
« grande route d’Allemagne en Provence », double la vallée du Rhône.
Le succès de l’installation du château de Crest réside essentiellement dans la présence du banc
rocheux proposant aux premiers châtelains une position défensive imparable.
C’est grâce aux séjours du pape Calixte II (1119 – 1124) à Crest, au début du XIIe siècle,
C’est grâce aux séjours du pape Calixte II (1119 – 1124) à Crest, au début du XIIe siècle,
que nous connaissons mieux l’établissement castral. En effet, deux courriers papaux datés
du 2 mars 1119 (lettre adressée aux évêques de Coimbra et Salamanque) et de 1120 mentionnent
Crest comme étant un oppidum (oppidum cristam) et un castrum (castrum cristam).
Pierre Arnaud de Crest (1060- après1123) est le seigneur des lieux, alors appelés Crista Arnaldorum
ou Crête des Arnaud. Les Arnaud possèdent la ville en franc-alleu, jusqu’en 1145
date à laquelle Pierre de Crest (1090-1167) se déclare vassal de l’évêque Hugues II de Die,
moyennant 1 200 sols en monnaie de Valence et Die, à qui il remet la moitié de la seigneurie
de Crest (medietatem criste) pour le pardon de ces nombreuses péchés.
Une charte de 1178 précise même que l’évêque de Die est seigneur de la moitié de Crest.
En 1201, la forteresse épiscopale est ensuite inféodée à Guigues VI, dauphin de Viennois
(1184-1237) et, placé illégalement, en 1226, sous l’autorité de l’évêque de Valence.
Le second château est en possession des comtes de Valentinois avant 1188-1189.
Plan axonométrique du donjon (d'après Claude Huot)
D'après Claude Huot
En juillet 1217, Simon IV de Montfort (1150-1218) décide d’assiéger Crest car le comte
de Valentinois, Aymar 1er de Poitiers (1170-1230), soutient son parent et suzerain le comte
Raymond VI de Toulouse dans sa lutte contre la couronne de France, alors partie en croisade
contre les Albigeois. Arnaud de Die, capitaine du château épiscopal supérieur en profite alors
pour livrer son rival Aymard 1er de Poitiers aux Croisés. Le château inférieur tombe
par ce geste entre les mains de Montfort. Au lendemain du coup de main des Croisés,
le comte de Valentinois, Aymar II de Poitiers (1220-ap. 1277), se voit contraint, pour affirmer
son pouvoir à Crest, de s’imposer sur le rocher en faisant main basse sur le château supérieur.
C’est chose faite à partir de 1267. Les deux châteaux sont enfin réunis et reliés par un mur d’enceinte.
On parle alors de la fortalicia de Crest entre 1289 et 1332. Mécontent de la perte de son château,
l’évêque de Valence et de Die reconstruit une nouvelle forteresse (fortalicia) en 1332 au-dessus
et dans le prolongement du château supérieur. Le comte Aymar V de Valentinois (1270-1335),
alors en position de faiblesse, entreprend le renforcement du château supérieur en le transformant
en une puissante tour maîtresse et en rehaussant, de plus de 20 m, le mur-bouclier.
Porte ogivale surmontée d'une bretèche de l'enceinte enserrant la fausse-braie
Le contrôle de la cité de Crest pousse l’évêque de Die et les comtes de Valentinois à se livrer
alors une lutte sans merci de 1217 à 1356. Les forteresses sont alors agrandies et leurs murs
rehaussés au cours des XIIIe et XIVe siècles.
Le 25 juillet 1347, à la demande du pape Clément VI, les évêques d’Uzes et de Lisbonne tentent
Le 25 juillet 1347, à la demande du pape Clément VI, les évêques d’Uzes et de Lisbonne tentent
une médiation entre le comte de Valentinois, Aymar VI de Poitiers, et l’évêque de Valence,
Pierre de Chatelus. La conciliation échoue. Une bataille a même lieu à proximité de Crest
où les troupes épiscopales, alors repliées sur le plateau d’Eurre, affrontent l’armée du comte
de Valentinois. Les épiscopaux déplorent plus de 200 morts et un grand nombre de prisonniers.
Avec la victoire comtale, la forteresse épiscopale est démolie. Le comte de Valentinois transporte
son atelier monétaire au troisième étage de la Tour de Crest en 1377 dans la pièce 14.
En 1394, la tour de Crest prend sa forme définitive et devient un puissant donjon. Crest
devient, de fait, leur capitale.
Porte ogivale permettant d'accéder à la base de la tour depuis la fausse-braie
En 1419, le fils du roi de France Charles VI (1368-1422), Charles, alors dauphin de Viennois,
devient l’héritier universel des comtes de Valentinois. Crest devenant française en 1426,
le dauphin confie au bâtard d’Armagnac, la garde de la forteresse avec 300 lances.
Au cours des siècles suivants, les souverains cèdent momentanément Crest et le Valentinois,
Au cours des siècles suivants, les souverains cèdent momentanément Crest et le Valentinois,
devenu duché, à César Borgia (en 1498), à Diane de Poitiers (en 1548)
et aux Grimaldi (de 1643 à la Révolution).
Au cours des Guerres de Religion, Crest est assiégé à plusieurs reprises en 1577
Au cours des Guerres de Religion, Crest est assiégé à plusieurs reprises en 1577
par le connétable de Lesdiguières, qui renonce à poursuivre le siège.
La Tour sert bientôt de prison aux Protestants.
Baies gothiques et bretèche surmontant la porte ogivale donnant accès à la tour.
Porte ogivale dotée d'une herse et d'un ventail massif en bois situé à la base de la tour.
De passage à Crest en 1629, Louis XIII est si impressionné par le donjon qu’il en ordonne
le démantèlement en 1633. La destruction de la forteresse n’aura pas lieu ; bien au contraire,
elle est reconvertie en prison. De cette période sombre, de nombreux graffitis sont conservés
sur les murs des anciennes cellules. Peu après, pour affirmer son absolutisme, le roi de France
y fait incarcérer des opposants qu’ils soient nobles ou ecclésiastiques.
La Tour de Crest prend alors le sobriquet de « Bastille du Sud ».
Mur bouclier doté de meurtrières
En 1852, la Tour renferme 454 prisonniers, évacués peu après. En 1877, elle est classée
Monument Historique, et, un an plus tard, le Crestois Maurice Chabrières la rachète,
entreprend des restaurations et l’ouvre à la visite à la fin du siècle. Les descendants
de Monsieur Chabrières vendent le monument à la ville de Crest qui le rénove
et l’aménage en intégrant une scénographie adaptée.
A travers son apparente unité architecturale, le donjon se décline en plusieurs
phases de construction s’étalant de 1120 au XVe siècle.
Au moment du siège de Crest par Simon de Montfort en 1217, le chroniqueur Guillaume
de Vaux-Cernay indique, au sujet du château inférieur, qu’il s’agit d’un « castrum nobilissimum,
fortissimum, militibus et servientibus bene munitum ».
Un autre historien anonyme décrit la forteresse épiscopale en remarquant que
c’est une « plassa forta et imprenable ».
La Tour de Crest est le résultat d’une histoire mouvementée. Des forteresses épiscopales
et comtales, il reste cette imposante tour d’un plan quasi rectangulaire de 36 m de long
et 28 m de large. Cette tour n’en demeure pas moins complexe, en raison des ajouts successifs
des différents propriétaires. Composée en réalité de trois tours (la Tour Vieille, la Tour Neuve,
la Tour du Croton) imbriquées l’une dans l’autre, et d’un manteau, Crest est devenu un puissant
donjon de 53 m de haut. Une description d’Andrieu Garin, qui visite Crest le 10 janvier 1394,
annonce clairement que l’édifice que nous admirons aujourd’hui a atteint
sa physionomie définitive à cette date.
Le complexe castrale de Crest (D'après Claude Huot)
On y apprend également que l’habitat seigneurial se compose d’une aula (salle)
appelée camera (chambre) et d’une arrière-chambre ; des latrines, deux écuries et,
devant l’entrée de la tour, un bâtiment renfermant les provisions, le grenier à blé
et le four comtal complètent l’ensemble.
Porte ogivale dotée d'une herse et d'un ventail massif en bois à la base de la tour.
Vue depuis le vestibule.
L’archéologie du bâti démontre clairement cette évolution architecturale de la Tour de Crest
depuis la Tour Vieille, en passant par l’adjonction du manteau, de la Tour Neuve et de celle du
Croton. La remarquable fusion de tous ces éléments contribue à une réelle impression d’unité.
Première tour édifiée avant 1150-1200, la Tour Vieille, ancien donjon du château supérieur
Première tour édifiée avant 1150-1200, la Tour Vieille, ancien donjon du château supérieur
des évêques de Die, est de plan pentagonal et mesure 44 m de haut, 12 m de large et 15 m de long.
Flanquant au nord la Tour de Crest, elle est construite à cheval sur la crête rocheuse et présente
une base talutée à rangs de pierres à bossage que l’on peut voir depuis le vestibule du
rez-de-chaussée. Le sol initial du premier niveau de cette tour se situe, depuis
l’achèvement de la Tour de Crest, au troisième étage.
Coupes des différents niveaux du donjon (D'après Claude Huot)
Le manteau ou mur-bouclier, de 23 m de long, de 3,5 m d’épaisseur et de 45 m de hauteur vient
ensuite s’appuyer à l’est contre la Tour Vieille. Ce type d’élément défensif est plutôt utilisé
dans les régions germaniques et rarement dans l’aire française. Un espace de quelques
centimètres sépare la Tour Vieille de ce manteau et la liaison entre les deux structures a lieu
au moment du rehaussement vers 1394. Disposant de deux coursières, le manteau dépasse
de 13 m la toiture du quatrième niveau, et présente une série d’archères.
La Tour Neuve (turris vero nova), construite vers 1332, constitue la partie sud-est de la Tour de Crest.
La Tour Neuve (turris vero nova), construite vers 1332, constitue la partie sud-est de la Tour de Crest.
D’une hauteur de 40 m, d’une longueur de 19 m et d’une largeur de 15 m, elle est clôturée par le
mur-bouclier au nord-est et offre la surface habitable la plus conséquente.
Depuis le sous-sol, la Tour Neuve développe 4 niveaux dont nous
évoquerons ensuite l’agencement intérieur.
La Tour du Croton (turrim crotoni), également construite sur la lame rocheuse au sud-ouest
pour servir de tour de flanquement, présente les dimensions suivantes : 32 m de haut, 6 m de large
et 8 m de long. Son nom signifiant « cachot » vient de l’ancien français. Seuls les deuxième
et troisième niveaux disposent d’une pièce.
Porte ogivale avec ventail en bois de la salle 1.
Lorsqu’on pénètre dans cette tour par la porte ogivale dont les vantaux remontent au moins
à 1508-1509, on est loin d’imaginer l’intérieur qui se développe sur quatre étages auxquels
on accède par un escalier rétabli lors des restaurations. La toiture en constitue les derniers niveaux.
Salle 1
Le rez-de-chaussée de la Tour de Crest offre tout d’abord un vestibule depuis lequel
on peut admirer la base talutée de la Tour du Croton constituée en partie de pierres à bossage.
L’escalier que l’on emprunte pour progresser dans les étages remonte à 1771, date à laquelle
il remplaça une échelle de meunier. Le mur nord-est est percé de trois portes ;
les deux premières en arc brisé surbaissé et chanfreiné donne accès à deux salles (1 et 2)
de dimensions identiques (10,5 m sur 5,5 m) et voûtées en 1775-1776 ; la troisième mène
à la cave (10 m sur 12 m) située au sous-sol de la Tour Neuve.
En 1508-1509, le visiteur Jacques Portier découvre que le cellier (tynario) contient une cuve
de 30 muids de vin. L’angle sud-est de la Tour a gardé une citerne pouvant contenir 65 m3.
Escalier menant du rez-de-chaussée au 1er étage.
Citerne avec puits.
Escalier menant du rez-de-chaussée au 1er étage.
En prenant l’escalier pour grimper dans les étages, on passe devant la margelle monolithe
octogonale du puits de la citerne. Arrivé au premier niveau, un autre vestibule planchéié permet
notamment de jeter des projectiles depuis l’assommoir et l’archère, situés au-dessus de la porte
du rez-de-chaussée, dans l’angle est. Un caveau taillé dans la roche a servit à l’origine de fossé
entre la Tour Vieille et la Tour du Croton. Au nord-ouest, deux salles (3 et 4) de mêmes dimensions
que celles du dessous, sont éclairées par des fenêtres barlongues et sont voûtées en arc brisé.
La salle 4 dite des boucheries a gardé ses anneaux de fer fixés dans la voûte ; ils ont
vraisemblablement supportés des carcasses animales.
1er étage : Salle 4 dite des boucheries.
Poursuivons notre montée vers le sommet. Le second étage présente là encore toutes les
caractéristiques précédentes. Le vestibule est éclairé par deux baies, l’une barlongue
(au sud-ouest) et l’autre oblongue (nord-ouest) ; et se divise en deux parties.
Les salles 6 et 7, dallées sur voûte en arc brisé et faiblement éclairées ont abrité un moulin
et un « grenier » selon les mentions de 1394 et de 1508-1509 ; elles sont même dénommées
« chambre du moulin » (cameram molendini). A l’est, on accède, par une échelle de meunier,
à la salle 10 (21,6 m2) correspondant au deuxième niveau de la Tour du Croton ; son sol carrelé
renferme une ouverture menant au cachot (croton) de 9,35 m2, situé 6,40 m plus bas.
Vestibule du niveau 2.
3e étage : Porte ogivale donnant accès à la pièce 12.
Au troisième étage, un nouveau vestibule nous accueille. L’espace situé devant la pièce 14
est réservé à la chapelle Sainte-Catherine, consistant en un « autel en bois avec une croix de bois »
(visite de 1508-1509) depuis au moins 1474. En descendant cinq marches, on arrive à une porte
à deux vantaux remontant au moins à 1484 et qui correspond au premier niveau de la Tour Vieille
; la salle (30,25 m2 et 9,5 m de hauteur) se trouvant derrière (13), est communément appelée
« cachot Saint-Julien » à partir de 1746 et semble être « un cachot sévère et solide »
selon le visiteur Jacques Portier en 1508.
La salle 14 (17,2 m2) appartient au troisième niveau de la Tour du Croton et devient, à partir de 1377,
la pièce où les comtes de Valentinois bâtent monnaie jusqu’en 1419. La pièce 11 (56,16 m2)
dite « de Montlaur » en 1443, et la salle 12 (58,8 m2) appelée « chambra de lapada » en 1474
présentent chacune une belle cheminée aux piédroits chanfreinés, surmontés de consoles à ressauts
en quart-de-rond, supportant les sommiers d’une plate-bande à crossettes, couronnée d’une
tablette chanfreinée. Depuis la salle 11, on peut accéder à deux autres pièces dont une est qualifié,
en 1394, « de fort belle chambre … avec un poêle ». Enfin, la pièce 12 dispose
à l’angle est de latrines sur corbeaux.
3e étage : Pièce 12 avec sa cheminée monumentale.
Porte d'accès au niveau 3.
Comble du niveau 4.
Prenons l’escalier de la salle 12 qui nous porte jusqu’au quatrième palier, correspondant au comble
de l’édifice. Il se présente sous la forme d’une grande salle (400 m2) couvrant la Tour Neuve,
le vestibule et la Tour du Croton. Éclairée par cinq fenêtres à cousièges, l’immense pièce est séparée
par un mur de refend soutenu par cinq arcades en plein cintre.
Baie géminée à coussiège du niveau 4.
Escalier menant à la plateforme intermédiaire de la Tour Vieille doté de meurtrières.
Un autre salle (15) beaucoup plus modeste (29 m2), dénommé dès 1769 « cachot de la volière »,
représente le deuxième étage de la Tour Vieille. Un nouvel escalier en bois mène ensuite
à un autre, en pierre et à vis, aboutissant au cinquième niveau, la toiture.
Escalier en colimaçon descendant depuis le 4e niveau
Pièce voûtée du 4e niveau de la Tour de Croton
Du sommet de la Tour de Crest, on peut évoluer sur un chemin de ronde crénelé de 1,15 m de large.
En 1438, les archives le présente comme une « corserie basse dicte turris », et en 1508-1509,
un « deambulatoria cum crinellis ». Un chéneau central est chargé de la récupération des eaux
de pluie s’écoulant depuis les versants inclinés de la toiture de 312 m3 de surface,
alors appelée « tecti …copertum turri » (1429). Une gargouille éjecte le trop plein.
Système défensif de la Tour Vieille
D'après Claude Huot
Un escalier de 10 marches mène ensuite à la terrasse basse de la Tour Vieille (69,36 m2), puis
deux autres volées de marches en pierre donnent à accès à un septième niveau correspondant
à la plate-forme intermédiaire de la Tour Vieille et à la coursière basse du mur-bouclier. En forme
de triangle, la plate-forme, construite sur l’éperon, présente deux paires d’archères tournées vers
le château épiscopal, édifié en 1332. Quant à la coursière du manteau, elle est aussi dotée
de trois meurtrières. Des trous de boulins sur des deux éléments présagent
de la présence d’un hourdage de bois.
Chemin de ronde du 4e niveau.
Enfin, le dernier niveau de la Tour de Crest consiste en une terrasse supérieure recouvrant l’éperon
de la Tour Vieille et la coursière haute du manteau. Le parapet crénelé a disparu. De cet ultime
palier, la vue demeure superbe sur le Parc Régional du Vercors et ses montagnes.
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Copyright - Olivier PETIT - La France Médiévale - 2014 © Tous droits réservés
magnifique reportage très complet ! Donne envie d'y aller voir de plus près ...
RépondreSupprimerbonjour
RépondreSupprimerTrop belles vousphotos, on y crois présque de retour dans bon vieux temps! Je me rregale à chaque fois, vos images sont trop belles!
Merci l'ami
Merci à vous de passer ici et d'admirer mes publications !
SupprimerTrès intéressant merci. J aurais aimé savoir d ou sont venues les pierres, quelles carrières si vous le savez ?
SupprimerMerci !
Du beau travail. Chapeau!
RépondreSupprimerMerci !
SupprimerSa me rappelle mon mon enfance quand j'habitais à crest et que j'allais souvent à la tour
RépondreSupprimerBeautiful all photos. Amazing stone art work. I like.
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