Au cœur de Narbonne trône un imposant palais archiépiscopal édifié, dès le Xe siècle,
sur une partie des vestiges gallo-romains de la ville.
sur une partie des vestiges gallo-romains de la ville.
L'ancien palais des archevêques en impose avec sa façade au pied de laquelle
figure une portion de la voie romaine relayant la Narbonnaise à l'Espagne et à l'Italie.
Plusieurs tours composent cette façade : le donjon Gilles Aycelin
( fin XIIIe - début XIVe siècles) et les tours Saint Martial et de la Madeleine (XIIIe siècle).
figure une portion de la voie romaine relayant la Narbonnaise à l'Espagne et à l'Italie.
Plusieurs tours composent cette façade : le donjon Gilles Aycelin
( fin XIIIe - début XIVe siècles) et les tours Saint Martial et de la Madeleine (XIIIe siècle).
Façade principale avec le donjon Aycelin et les tours Saint-Martial et de la Madeleine
Cette résidence fortifiée, qui omprend le palais Vieux d'origine romane
et le palais Neuf
de style gothique remanié aux XVIIe et XVIIIe siècles, accueille, depuis le XIXe siècle,
l'hôtel de Ville, le musée d'Art et le musée archéologique (aile du palais Vieux).
de style gothique remanié aux XVIIe et XVIIIe siècles, accueille, depuis le XIXe siècle,
l'hôtel de Ville, le musée d'Art et le musée archéologique (aile du palais Vieux).
Donjon Aycelin avec ses échauguettes aux angles.
Construit par l’archevêque Gilles Aycelin de Montaigu, le donjon d'Aycelin de forme carrée
conserve ses grandes meurtrières et ses échauguettes sur trois angles. L'appareillage
de la tour est composé, en partie, de pierres à bossage, constituant une défense
passive en "repoussant" les boulets d’artillerie.
de la tour est composé, en partie, de pierres à bossage, constituant une défense
passive en "repoussant" les boulets d’artillerie.
L’archevêque Gilles Aycelin de Montaigu sera nommé chancelier de France de Philippe IV
le Bel pour services rendus notamment au moment du procès contre les Templiers.
le Bel pour services rendus notamment au moment du procès contre les Templiers.
Donjon Aycelin - Pierres de remploi gallo-romaine (morceau de frise avec rose, triglyphe
et tête de taureau) et médiéval (du XIIIe siècle, visages humains)
Au Moyen-Age, il existait, entre le donjon et la tour St Martial, une courtine avec mâchicoulis
et arcades que le célèbre architecte Eugène Violet-le-Duc a partiellement reconstruite.
Premier grand chantier de l'architecte, il avança la façade cette courtine, qui était
jadis plus en retrait et comportait des boutiques à sa base.
Les tours Saint-Martial et de la Madeleine liée par le passage de l'ancre
Passage de l'ancre permettant d'accéder à la cour du Palais Vieux
Cour du palais neuf
Tour ronde largement remaniée avec de larges ouvertures
Façade affichant encore des fenêtres à meneaux de la fin du XVe siècle
Jardin de l'évêché depuis lequel on peut voir l'arrière du palais archiépiscopal
avec ses courtines et tour rondes
L'une des tours rondes affichant un parement composé de pierres à bossage
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