Bâti sur une légère éminence, dominant la vallée et situé à 3 kilomètres au nord-est de Lons-le-
Saunier, le château du Pin figure parmi les plus beaux châteaux médiévaux de Franche-Comté.
Saunier, le château du Pin figure parmi les plus beaux châteaux médiévaux de Franche-Comté.
La montagne du "Vieux Montanoisel" porte ainsi un puissant donjon associé à
d'autres éléments défensifs et d'habitations.
Il succéda à une fortification (dénommée "Garde chemin"), citée en 1053, appartenant aux
moines clunisiens de Baume-les-Messieurs et chargée de surveiller la route du sel.
d'autres éléments défensifs et d'habitations.
Il succéda à une fortification (dénommée "Garde chemin"), citée en 1053, appartenant aux
moines clunisiens de Baume-les-Messieurs et chargée de surveiller la route du sel.
Le 2 février 1253, l'abbé de Baume-les-Messieurs octroya ainsi la moitié de l'ancien castrum
de Montanoisel à Jean 1er de Chalon dit l’Antique (1190-1267), qui venait de faire
construire illégalement un donjon sur une partie des terres monastiques, en s'écartant
d'une centaines de mètres de l'ancien château des moines.
En contrepartie, le comte de Chalon "donna à l'abbaye de Baume tous les étangs et les moulins
qu'il établirait depuis le Louverot jusqu'à la forêt de Chille, moitié des amendes et de la justice
qu'il avait à Montanoisel, Montain et Lavigny, et tout ce qu'il possédait dans ces villages,
à la réserve de 15 quartaux d'avoine (à la mesure de Château-Chalon) et de la faculté de
forcer les habitants de ces lieux à contribuer au guet et à la garde et aux menus emparements
de son château lorsqu'il en aurait besoin" (Archives du Jura)
de Montanoisel à Jean 1er de Chalon dit l’Antique (1190-1267), qui venait de faire
construire illégalement un donjon sur une partie des terres monastiques, en s'écartant
d'une centaines de mètres de l'ancien château des moines.
En contrepartie, le comte de Chalon "donna à l'abbaye de Baume tous les étangs et les moulins
qu'il établirait depuis le Louverot jusqu'à la forêt de Chille, moitié des amendes et de la justice
qu'il avait à Montanoisel, Montain et Lavigny, et tout ce qu'il possédait dans ces villages,
à la réserve de 15 quartaux d'avoine (à la mesure de Château-Chalon) et de la faculté de
forcer les habitants de ces lieux à contribuer au guet et à la garde et aux menus emparements
de son château lorsqu'il en aurait besoin" (Archives du Jura)
En 1336, son arrière petit-fils, Jean II de Chalon-Arlay (1312-1362) fit renforcer le donjon
et demanda la construction d'une enceinte fortifiée composée de tours rondes.
Le 20 juillet et 30 novembre 1373, les habitants des villages de Pannessières de Lavigny
et de Montain furent sommés d'assurer le guet et la garde du château du Pin.
En contrepartie, le comte les paiera 20 deniers.
et demanda la construction d'une enceinte fortifiée composée de tours rondes.
Le 20 juillet et 30 novembre 1373, les habitants des villages de Pannessières de Lavigny
et de Montain furent sommés d'assurer le guet et la garde du château du Pin.
En contrepartie, le comte les paiera 20 deniers.
En
1445, Guillaume de Vaudrey, seigneur de Courlaoux devint le nouveau
propriétaire
du château du Pin, en l'achetant à Louis II de Chalon-Arlay (1390-1463).
Le seigneur de Courlaoux remodela quelque peu la forteresse.
du château du Pin, en l'achetant à Louis II de Chalon-Arlay (1390-1463).
Le seigneur de Courlaoux remodela quelque peu la forteresse.
En 1470, avec le développement des armes de siège et de l'artillerie, les défenses du donjon
En 1525, le donjon fut à nouveau modifié par le fils de Guillaume de Vaudrey.
En 1595, le roi Henri IV aurait couché dans une chambre du donjon.
En 1596, le château appartient à la famille Charreton.
furent donc revues sur ordres du sire de Vaudrey !
En 1525, le donjon fut à nouveau modifié par le fils de Guillaume de Vaudrey.
En 1595, le roi Henri IV aurait couché dans une chambre du donjon.
En 1596, le château appartient à la famille Charreton.
Le 27 juillet 1637, les troupes françaises menées par Henri de
Longueville s'emparèrent du château.
Le 15 octobre 1674, le château fut en partie démantelé sur ordre du roi de France.
En effet, le souverain ordonna aux échevins de Perrigny "d'aller et envoyer
incessamment
au château du Pin et pour jeudi prochain sans remise, les
habitants dudit lieu, fournis de pics, pioches, fousseurs, paniers et
autres choses nécessaires pour raser par le pied tout ce qui est
depuis
la maîtresse tour où est le logement (le donjon) jusqu'à la tour de la
prison, le flanc qui
regarde aussi cette brèche sera rasé, aussi la
muraille qui entoure le puits et tout ce qui est
devant la porte, à la
réserve des murailles du jardin…se sorte que toutes les besognes
y
soient parachevées entièrement pour la Saint-Martin" (Archives du Jura)
Au XVIIIe siècle, le château changea plusieurs fois de propriétaires. Le château fut ainsi vendu
aux Abriot pour 170 000 livres le 20 août 1764, somme qui sera employée à l'acquittement
des dettes et charges de la succession du comte de Broissia du Pin décédé 3 mois auparavant.
Cette vente sera contestée en 1783, par sa fille alors mineure au moment du décès de son père.
Après 1848, la forteresse devint une exploitation agricole.
Vers 1920, le Baron Carlos de Watteville acheta le château alors partiellement en ruine.
En 1926, la tour fut inscrite aux titres des Monuments Historiques.
En 1923, début des travaux de consolidation, reconstruction et restauration du château.
En 1926, la tour fut inscrite aux titres des Monuments Historiques.
Le donjon avec ses machicoulis et ses poivrières.
Le donjon du XIIIe siècle avec ses poivrières et fenêtres à meneaux du XVe siècle
L'une des tours rondes de l'enceinte et l'arrière du logis du XVe siècle
avec ses fenêtres à meneaux.
avec ses fenêtres à meneaux.
La porterie avec son ouverture en arc brisé défendue par une archère modifiée pour l'artillerie
Cour intérieure avec le logis du XVe siècle avec sa tourelle octogonale et les fenêtres à meneaux
Vestiges d'une ancienne cheminée associé à une fenêtre à coussiège (XIVe-XVe siècles)
Grande salle du donjon - Cheminée aux armoiries de la famille Charreton
Porte à linteau en accolade
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