Dominant de son promontoire rocheux, le village de Châteauneuf-en-Auxois possède
un remarquable château-fort remontant au XIIe siècle situé à 475 m d’altitude
et qui domine la vallée du canal de Bourgogne.
un remarquable château-fort remontant au XIIe siècle situé à 475 m d’altitude
et qui domine la vallée du canal de Bourgogne.
Le château fut construit en 1132 par Jean de Chaudenay pour son fils cadet Jehan
qui en prit possession en 1175.
A la fin du XVe siècle, le grand logis, un logis d’hôtes et la chapelle furent édifiés
dans le plus pur style gothique.
La lignée des Châteauneuf s’éteignit en 1457, au moment où Catherine de Châteauneuf
fut condamnée au bûcher pour avoir empoisonné son époux.
La seigneurie, confisquée par le duc Philippe le Bon, fut remise à son conseiller Philippe Pot,
futur Grand Sénéchal de Bourgogne.
Assiégé lors des guerres de religions en 1590, le château passa ensuite entre les mains
de plusieurs familles seigneuriales qui poursuivirent l’aménagement
et la transformation des logis.
L'ancienne porterie, placée au sud-est, comportait un pont dormant abandonné au XVe siècle.
On remarque ainsi une porte cochère et une porte piétonne ; au-dessus de la
première, une niche gothique flamboyante à arc en accolade
renfermant sans doute un groupe sculpté.
Fossé et piles de l'ancien pont dormant
Tour est accolée à la courtine comportant des fenêtres à meneaux en partie murées
Tour est accolée à la courtine comportant des fenêtres à meneaux en partie murées
Au XVe siècle, le seigneur des lieux fit créer une nouvelle porterie à l'est comportan
deux tours rondes encadrant une porte cochère et une porte piétonne.
Au-dessus de la porte cochère figure une niche flamboyante affichant jadis les armoiries
de Philippe Pot au milieu du XVe siècle.
A l'est, proche du donjon du XIIe siècle, le fossé sec a été creusé dans la roche.
Lucarne à fenêtre à meneaux à arcs en accolade
Au moment où se développe d'artillerie à partir du XIVe siècle avec une intensivication
au XVe siècle, le château est pourvu de canonnières sur les tours et les courtines.
Au moment où se développe d'artillerie à partir du XIVe siècle avec une intensivication
au XVe siècle, le château est pourvu de canonnières sur les tours et les courtines.
Quelques archères des XIIIe et XIVe siècle sont remaniées pour servir à l'artillerie,
notamment pour l'utilisation des bâtons à feu ou couleuvrines.
Après avoir pénétrer dans la cour intérieure, on découvre le Grand Logis (XVe siècle), qui
s'élève sur trois niveaux auxquels on accède par un escalier à vis installé dans la tour octogonale.
Le toit est doté de trois lucarnes à fenêtres à meneaux finement ouvragées.
Remanié intérieurement, il comporte des tapisseries des Flandres, un mobilier médiéval
(notamment une cheminée aux armes de Philippe Pot) et des pièces
rhabillées aux XVIIe et XVIIIe siècle.
Le toit est pourvu de remarquables fenêtres à meneaux aménagées sous forme de lucarnes.
A côté de la porte flamboyante de la tour à escalier à vis octogonale, un puits
permettait de s'approvisionner en eau.
L'ancien donjon carré du XIIe siècle est encore présent malgré quelques modifications.
A l’origine par une porte, située au 1er étage, permettait d'y accéder au moyen d'une échelle.
Fenêtre à meneaux (XVe siècle)
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Copyright - Olivier PETIT - La France Médiévale - 2018 © Tous droits réservés
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